Jeux d'esprit :Le pendu
Matériel :
papier, crayon
Nos ancêtres les Gaulois pratiquaient ce jeu sous une forme un peu barbare, il est vrai. Jugez-en : ils passaient la corde au cou à une personne désignée par le sort et la suspendaient à un arbre en lui remettant une épée entre les mains. La malheureuse devait se hâter de couper la corde avec l’épée avant d’être étranglée pour de bon. Quelle joie de la voir se débattre dans I espace, telle un pantin, puis, lorsqu’elle réussissait à couper la corde, tomber sur le sol « les quatre fers en l’air » et se relever péniblement tout étourdie d’avoir passé un si mauvais quart d’heure !
Le pendu moderne
Il ne s’agit plus aujourd’hui que d’une pendaison fictive, tout à fait inoffensive.
L’un des joueurs pense un mot, assez long de préférence, dont il inscrit sur un papier la première et la dernière lettre en remplaçant les autres par des tirets.
Son adversaire propose des lettres une à une. Lorsque l’une d’elles fait partie du mot, le joueur l’inscrit à la place du tiret correspondant. Si elle se trouve répétée dans le mot, elle ne sera inscrite qu une fois (une même lettre peut donc être énoncée plusieurs fois).
Mais si elle n’en fait pas partie, il commence à construire la potence où sera pendu le malheureux perdant s’il ne parvient pas à deviner le mot avant que son instrument de supplice soit terminé. A l’énoncé de chaque lettre inutilisable, le « bourreau » trace un trait dans l’ordre indiqué sur la figure. Pour hâter le supplice, on peut supprimer les montants 3 et 4. Si le joueur est pendu avant d’avoir trouvé le mot, il doit encore chercher le mot suivant. Mais s’il l’a deviné, c’est lui qui propose un mot à son adversaire.
Vidéo : Jeux d’esprit :Le pendu
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