Jeux d'esprit : Le rébus
Nombre de joueurs illimité
Matériel :
papier, crayon
La fortune du rébus naquit en Picardie. Au XVe siècle, rapporte Ménage, à l’occasion du carnaval, des clercs de Picardie écrivaient sur les événements de l’époque des satires en langage dessiné qu’ils appelaient De rebus quae geruntur (Des choses qui se passent). De l’avis unanime, le mot rébus vient donc de l’ablatif latin du nom res qui signifie : choses.
Plusieurs musées et collectionneurs ont conservé des rébus intitulés « Sur les misères de la France » qui ont été composés jusqu’à la veille de la Révolution. Le rébus a été souvent utilisé dans les enseignes. Par exemple, une épicerie s’annonçait par une scie en travers d’un épi (A l’épi scié) ;une auberge, Au lion d’Or, par un lit (Au lit, on dort), etc.
Le jeu, on le voit, consiste à reproduire par le dessin des objets ou des personnages dont la lecture phonétique révèle les noms ou les phrases que l’on veut exprimer. Les hiéroglyphes égyptiens sont, en quelque sorte, des rébus.
Le rébus constitue une épreuve de rallye ou le moyen de rédiger un message. Une fois déchiffré, il indique le lieu où doivent se rendre les concurrents ou une mission à remplir.
On peut aussi organiser une partie de rébus en demandant à chacun des joueurs d’en composer un en l’espace de dix ou quinze minutes, puis de déchiffrer celui de son voisin de droite.
Vidéo : Jeux d’esprit : Le rébus
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