Jeux : Le pallankuli
Son échiquier comprend deux rangées de sept trous, séparées par deux trous plus importants : la réserve de chaque joueur.
Mais des échiquiers plus simples (rangées de quatre ou cinq trous seulement) découverts en Egypte permettent d’attribuer une origine égyptienne à ce jeu qui, sous des formes et des noms divers, est pratiqué dans une grande partie de l’Afrique.
Maintenant, les échiquiers sont généralement en métal, à moins qu’ils ne soient creusés à même le sol, dans la terre ou le sable.
La première manche:
Chaque joueur dispose donc de sept trous (ou boîtes) et place six cailloux (graines, coquillages ou jetons) dans chacun d’eux.
Le joueur qui commence la partie retire les cailloux d’un de ses trous au choix et le laisse vide. Il dépose un à un, de droite à gauche, les cailloux qu’il a en main, dans les trous suivants, y compris ceux de son adversaire. Lorsque le dernier caillou est semé, il ramasse tous les cailloux du trou suivant et les sème de la même manière.
Si le dernier caillou tombe dans un trou précédant un trou vide, le joueur prend les cailloux du trou opposé au trou vide et les met dans sa réserve. Si celui-ci est vide également, il ne prend rien. Dans l’un et l’autre cas, son tour se termine ici.
Son adversaire prend alors les cailloux d’un de ses propres trous et les sème de la même façon jusqu’à ce que le dernier caillou tombe dans un trou précédant un trou vide qui lui permet ou non d’opérer une capture. Et c’est alors le tour du premier joueur.
Lorsqu’un joueur n’a plus de cailloux dans ses trous, il passe son tour.
Quatre cailloux dans un trou se nomment une vache et, quel que soit le semeur, ils deviennent la propriété du possesseur du trou qui les met immédiatement dans sa réserve tandis que le jeu continue.
La première manche se termine lorsqu’il ne reste plus de cailloux sur l’échiquier.
Les manches suivantes:
Chaque joueur reprend les graines de sa réserve qu’il sème par six dans chacun de ses trous.
Le gagnant de la manche précédente remet dans sa réserve les cailloux qui lui restent. Le perdant, par contre, ne peut remplir ses sept trous. Ceux qu’il laisse vides sont marqués d’un bâtonnet et ne seront pas utilisés ; ce sont des trous aveugles. Si le nombre de cailloux d’un joueur n’est pas un multiple de six, le trou contenant les derniers cailloux (de
I à 5) est conservé.
Au cours de la partie, les joueurs auront à tour de rôle le privilège d’ouvrir une manche.
Le joueur perdant peut.au cours d’un engagement,gagner suffisamment de graines pour ouvrir à nouveau un ou plusieurs trous aveugles ; il est donc toujours possible de retourner la situation et de battre son adversaire.
La fin de la partie:
La partie se termine lorsqu’à la fin d’une manche, un joueur possède moins de six cailloux dans sa réserve, car il ne peut remplir un trou pour la manche suivante.
Une partie jouée par deux partenaires habiles peut durer très longtemps. Un joueur n’est pas autorisé à compter ses pièces avant de commencer à semer ; mais s’il est expérimenté, il saura choisir d’un coup d’œil le trou de départ de manière à gagner le plus de cailloux.
Vidéo : Jeux : Le pallankuli
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