jeux d'adresse: La main chaude
6 à 12 joueurs
Les Grecs nommaient ce jeu collabismos, le soufflet. Il est probable que les gardes de Jésus voulaient s’amuser à ce jeu lorsqu’ils demandaient :« Devine qui t’a frappé ! »
Florian en a fait une fable dont les acteurs sont des singes et un léopard :
Le léopard frappe et soudain
On voit couler le sang sous la griffe royale.
Le singe cette fois devina qui frappait.
Au temps de la marine à voiles, c’était un divertissement de matelots. Aujourd’hui, le jeu n’a guère varié. Comme le mât des marins fait défaut, le patient se cache le visage sur les genoux d’un de ses camarades assis devant lui, de façon à ne pas voir ceux qui l’entourent. Il place sa main droite ouverte derrière son dos et les joueurs viennent le frapper un à un.
Le patient doit donner le nom de celui qui l’a frappé ; lorsqu’il a deviné juste, le joueur identifié prend sa place.
Variante
On donne encore le nom de main chaude à un autre jeu qui demande trois à six participants environ.
On décide en commun d’un nombre quelconque, vingt ou trente, par exemple.
L’un des joueurs pose sa main droite à plat sur la table, le second pose la sienne par-dessus, puis un troisième, etc. Toujours dans le même ordre, les joueurs posent ensuite leurs mains gauches.
le haut de la pile en comptant : « Un ». Les mains touchant la table se retirent ainsi une à une pour se placer au-dessus de toutes les autres et l’on compte toujours au fur et à mesure.
Lorsqu’on prononce le nombre fixé, tous les joueurs retirent précipitamment leurs mains pour éviter qu’elles ne soient touchées par celle qui devait se poser sur la pile.
On peut compter mentalement pour surprendre les distraits. Celui qui retire ses mains avant que le nombre ne soit prononcé ou qui se laisse toucher reçoit un gage.
Il faut mener le jeu très rapidement.
Vidéo : jeux d’adresse: La main chaude
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