Jeux d'adresse:Pliages
Matériel :
papier
Quelques feuilles de papier et voilà de quoi occuper un enfant solitaire pendant des heures entières.
La paire de ciseaux – à bouts ronds – n’est pas indispensable, mais les crayons de couleur ou la boîte de peinture agrémenteront le jeu : couleurs et dessins donneront plus d’attrait aux objets fabriqués.
Le papier utilisé doit être assez mince, mais résistant afin de se plier facilement sans pour autant se déchirer.
Un principe très important : toujours bien marquer les plis.
Le chapeau de gendarme
Prendre une feuille de la dimension d’une page de journal (du papier kraft se« tiendra » mieux). La plier en deux dans sa longueur.
A partir du milieu de la pliure, rabattre les deux coins le long de la médiane, en ménageant une bande en bas du papier (il est donc nécessaire que la largeur de la feuille soit supérieure à la moitié de sa longueur).
Dédoubler la bande et la rabattre à l’extérieur, de chaque côté du chapeau.
Le chapeau de clown
Pour confectionner un chapeau plus solide, ouvrir le chapeau de gendarme et l’aplatir en rejoignant ses deux pointes de manière à obtenir un carré.
Rabattre à l’extérieur, le long de la diagonale du carré, les deux épaisseurs du coin qui peut se dédoubler. Le triangle de quatre épaisseurs ainsi obtenu sera un couvre-chef plus petit, mais aussi plus pratique !
Le bateau
Confectionner le chapeau précédent. Ouvrir ce triangle et l’aplatir en rejoignant ses deux pointes de manière à obtenir un carré. Pincer délicatement en plaçant les pouces et index de chaque côté du sommet opposé aux deux pointes et écarter les mains. Le bateau apparaît.
Il ne reste plus qu’à bien l’aplatir, puis à gonfler sa voile en y introduisant le doigt par le fond du bateau avant de le lancer sur l’eau.
La flèche volante
Prendre une feuille de papier de format standard (21 x 29,7 cm) et suivre les pliages indiqués sur les figures. Voilà un magnifique engin qui fendra l’espace si, comme tous les gamins du monde, on n’oublie pas d’envoyer son soufflet sur la pointe (pour chasser les mauvais esprits ou pour chauffer un moteur imaginaire !).
La cocotte
Prendre un carré de papier, le plier en deux, puis en quatre pour marquer les plis et l’ouvrir à nouveau. Rabattre les quatre angles vers le centre déterminé par les intersections des plis. On obtient ainsi un carré deux fois plus petit.
Retourner la feuille (face lisse sur le dessus) et replier à nouveau les angles vers le centre. Retourner la feuille une troisième fois et replier encore les angles vers le centre (*).
Sur la face garnie de quatre carrés égaux (l’autre face comporte quatre triangles), choisir le carré le plus régulier pour en faire la tête de la cocotte. Déplier les autres de manière que, seuls, les quatre coins du grand carré initial se trouvent au centre.
Pincer la queue en la prenant, par-dessous, le long de la ligne FH de manière que GF et FE se rejoignent. Faire de même avec les pattes que l’on maintient entre le pouce et l’index tandis que l’on rapproche les deux mains ; la cocotte se forme d’elle-même.
II ne reste plus qu’à lui dessiner un œil malicieux pour lui donner vie, puis à faire naître ses poussins de la même façon avec des feuilles plus petites.
La cocotte à pochettes
Faire la cocotte jusqu’à (*).
Recommencer une quatrième fois l’opération (retourner la feuille et replier les angles vers le centre). Puis terminer comme précédemment. La cocotte aura alors une poche sur chaque patte où elle pourra mettre son mouchoir (un papier de couleur) ou une petite herbe.
La salière
Faire la cocotte jusqu’à (*).
Redresser les angles libres (ceux qui se trouvent au centre) des quatre carrés pour placer ceux-ci verticalement ; les angles opposés aux angles libres forment les pieds de la salière. Aider le centre de la salière à s’élever dans le même mouvement en le poussant par-dessous avec le majeur de la main gauche.
La boîte
Faire la cocotte jusqu’à (*).
Déplier les quatre coins pour obtenir le deuxième carré et retourner le papier pour le poser sur sa face lisse. Pincer les angles de manière à voir apparaître une ébauche de boîte dont le fond sera définitif. Prendre au fond de la boîte, l’une des pointes qui se trouvent au centre ; la tirer et la replier à l’extérieur en recouvrant les deux triangles latéraux que l’on aura rabattus. La pointe ainsi mise en place se trouve à nouveau au centre du fond de la boîte, mais à l’extérieur.
Effectuer la même opération avec la pointe opposée.
Une boîte légèrement plus grande donnera un couvercle parfait.
Le double bateau
Replier deux côtés opposés de manière à amener leur milieu au centre de la figure (ils y rejoignent les quatre angles de la feuille de papier). Aplatir la figure et la replier afin que le centre de la feuille se trouve maintenant au milieu des deux bords supérieurs contigus des deux bateaux. Ouvrir les deux embarcations.
Le cœur danois
Les Scandinaves excellent dans l’art du découpage et du pliage.Voici un modèle de petit panier qu’ils utilisent pour suspendre des friandises à l’arbre de Noël.
Prendre deux feuilles de papier rectangulaires – si possible de couleur différente – de 8 cm sur 30. Plier chacune d’elles en deux dans la longueur et aménager, dans leur milieu et sur une longueur de 16 cm, trois fentes parallèles espacées de 2 cm .
Prendre la bande droite de l’un des morceaux et, à la manière du tissage, la faire passer tantôt à l’intérieur, tantôt à l’extérieur des bandes de l’autre morceau placé perpendiculairement à celui-ci .
Lorsqu’une bande est introduite, la faire glisser vers le haut du panier pour laisser place à la suivante .
Lorsque toutes les bandes sont entrelacées, on obtient un charmant petit panier .On arrondit les extrémités de chaque morceau de papier pour donner à l’ensemble une forme de cœur. Quatre trous permettront d’y passer une faveur pour le fermer et éventuellement le suspendre. Ce panier peut également être fabriqué avec de la feutrine.